Depuis un mois, je roule sur un superbe Bullitt ! Après plusieurs essais de set-up, et une expérimentation d’un mois sur un Yuba, j’ai craqué pour l’achat d’un vélo cargo. L’objectif est qu’il me serve :

  • pour mon activité (transport de pièces, interventions à domicile, …)
  • pour ma vie perso (courses, enfant,…)

Retour d’expérience après un mois d’utilisation, et plusieurs mois d’interrogations. 

Pourquoi avoir choisi un Bullitt ?

Une bien bonne question. Les Bullitt ne sont pas les vélos cargos les plus courants à Lyon. On voit beaucoup plus de Babboe, Douze Cycles, Urban Arrow … C’est d’abord le design qui me plaît chez Bullitt. Regardez le mien, dans sa belle couleur vert foncé :

bullitt vert

Le vélo ressemble et se conduit… comme un vélo ! C’est de moins en moins le cas pour les nouveaux cargo / triporteurs. Ce n’est pas un reproche ; mais pour mon cas personnel, de passionné de vélo, c’est un vrai plus. C’est un vélo qui est très utilisé pour les coursiers notamment – par exemple Fends La Bise à Lyon !

Je n’ai pas opté pour une caisse à l’avant. D’abord pour des raisons économiques : celle qui m’était proposée coutaît 1000€ ! Au final, la version avec plateau me va très bien : elle me permet de charger plein d’objets avec de gros gabarits ! Mon pied d’atelier par exemple, mais aussi le petit bureau que je suis allé chercher pour mon atelier.

Un bien beau vélo, cher aussi… et le vol ?

C’était un de mes vrais freins à l’achat : 5000€ sur un vélo, pourquoi pas. Mais si je me le fais voler,… On est jamais à l’abris, mais voilà ce qu’il faut faire pour avoir l’esprit tranquille :

  • Assurer son vélo contre le vol. Soit via une assurance pure player comme Sharelock, soit en extension de l’assurance habitation, à la MAIF dans mon cas.
  • Se munir de 2 ou 3 bon antivols : un ou deux U, plus une bonne chaîne pour pouvoir attacher le vélo à un point fixe.

Pour être plus tranquille concernant le vol, je vous invite à lire mon article.

Un ressenti au top

J’ai opté pour un dérailleur XT 11 vitesses plutôt qu’un Nexus. L’avantage, c’est que même sans assistance / au dessus de 25km/h, il n’y a pas de résistance comme avec un vélo avec passage de vitesse au moyeu. Quand je ne suis pas chargé, j’ai vraiment l’impression de faire du vélo “normal”. Le moteur 60Nm me permet de monter assez facilement sur le plateau à la Croix-Rousse par exemple. Je vais vite partout, même chargé : c’est un vrai plaisir. 

J’ai un peu galéré pour aménager le vélo au mieux : au début je n’avais même pas le plateau. J’ai finalement acheté le plateau officiel, cher mais qui semble costaud et qui a un revêtement anti dérappant bien pratique. Avec deux chambre à air tendues sur les cotés, ça me fait un “bac” parfait  pour des objets un minimum volumineux. J’ai rajouté des chambres à air usagées pour protéger le cadre – un petit côté Mad Max qui au final me plaît bien !